Restez connecté

Actualité

S’il est élu, Zemmour interdira les prénoms musulmans

Publié

le

Zemmour veut interdire les prénoms musulmans

Non encore officiellement candidat à la présidentielle de 2022, le prêcheur de haine Eric Zemmour dévoile une série de mesures qu’il mettra en place une fois élu à la fonction suprême. Parmi ces mesures, l’interdiction des prénoms musulmans comme Mohammed. « On peut demander aux musulmans de limiter leur religion à la foi et à la pratique et de ne pas appliquer leur code juridico-politique, ce qu’ils font généralement dans tous les endroits où ils sont majoritaires. C’est exactement comme la Révolution française et Napoléon ont fait avec les juifs », a-t-il affirmé dans l’l’émission On est en direct (France 2) avant de confirmer que s’il est président, il « rétablira la loi de 1803 : un Français n’aura pas le droit d’appeler son fils Mohamed ».

Dans son nouveau livre, le polémiste déjà condamné pour incitation à la haine raciale et bénéficiant d’une large couverture médiatique, a dévoilé le contenu de son échange téléphonique avec le président en mai 2020. Il affirme que ce dernier lui avait demandé une note sur son plan sur l’immigration qu’il trouvait intéressant. « Je lui dis qu’il y a toujours des individus bons ou méchants. Peu importe, mais je crois aux inconscients collectifs qui nous dirigent, et l’inconscient collectif de ces populations musulmanes est de coloniser l’ancien colonisateur, de dominer l’infidèle au nom d’Allah. » Emmanuel Macron aurait accordé à son interlocuteur d’avoir « raison sur ce point ». Mais, « s’il parle comme moi, on va à la guerre civile ; je lui dis qu’on va de toute façon à la guerre civile si on continue la politique qu’il suit ». « Je lui dis : J’ai un plan si vous voulez, il y a de nombreuses mesures à prendre. Il me coupe : Ça m’intéresse. » Et, à la fin de la conversation, le chef de l’État le relance : « Au fait, votre plan, faites-moi une note. » Je fais mine de ne pas comprendre : « Quel plan ? » Il enchaîne, amusé de m’avoir bousculé : « Mais voyons, votre plan sur l’immigration, mon secrétariat vous contactera. »

Publicité

CHRONIQUES SARRASINES

HISTOIRE

Publicité

Les plus lus