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Julio Anguita, le communiste qui voulait rendre la première mosquée de Cordoue aux musulmans

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Julio Anguita mosquée Cordoue

L’ancien dirigeant communiste espagnol s’est éteint à 78 ans le 16 mai dernier à Cordoue, la ville dont il fut maire de 1979 à 1986. Durant ce mandat, celui que l’on surnommait le “calife rouge” en raison de sa forte popularité auprès de la population de la ville a tout fait pour permettre à la communauté musulmane d’avoir un premier lieu de culte.

“JE SUIS VOTRE MAIRE ET VOUS N’ÊTES PAS MON ARCHEVÊQUE !”

Durant son mandat de maire de cette même ville, Anguita a tenté de faire aboutir le projet de la première mosquée depuis des siècles, et pas n’importe quelle mosquée puisqu’il s’agissait du couvent Santa Clara propriété de la ville et église auparavant. Cette église était une mosquée à l’époque d’al-Andalus, plus ancienne que la “Mosquée-Cathédrale” que l’on connaît. La mosquée du nom du cadi de Cordoue Abou Othman fut construite sous le règne du calide omeyyade Abd al-Rahman III (912-929 apr. J-C).

En novembre 1980, il restitue les clés de ce couvent à une association musulmane sous l’égide de Ali Kettani et son père Mohamed Al Mountassir Kettani conseiller du roi d’Arabie, pour en faire une mosquée sous condition de le restaurer et d’en faire un centre de rayonnement islamique. C’est ainsi que le vendredi 26 décembre 1980, une première prière s’y tient et l’Adhan a été lancé depuis l’ancien minaret.

Ce projet initié par le maire a été vivement critiqué par l’Église Catholique et notamment l’archevêque de la ville José Antonio Infantes Florido à qui Julio Anguita a sèchement répondu : “Je suis votre maire et vous n’êtes pas mon archevêque!”. Ali Kettani a déclaré que Julio Antiga lui avait confié être musulman mais qu’il préférait ne pas déclarer sa foi publiquement pour mieux servir les intérêts de la communauté musulmane depuis son poste.

Qu’Allah lui fasse miséricorde et lui pardonne.

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