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Mohamed Al Ashram, assigné à résidence depuis 2015 sans aucune condamnation judiciaire

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Mohamed Alashram assigné a résidence

Cela fait maintenant quatre ans que Mohamed Al Asharam est assigné à résidence sans aucune condamnation judiciaire. Ce docteur en pharmacie intervenait dans des mosquées strasbourgeoises pour donner des conférences et assurer des prêches. En 2015, l’État l’a assigné à résidence. Sur la base de notes blanches des services de renseignement et sans aucune preuve sérieuse, la justice reproche à ce ressortissant palestinien d’avoir tenu des “propos virulents contre la France et l’occident”, des faits qui se seraient déroulés entre 2010 et 2015. Sous le coup d’une mesure d’expulsion du territoire français, Mr Al Ashram assigné dans le village de La Souterraine dans la Creuse a entamé une grève de la faim le 18 novembre et a été hospitalisé le 30 novembre à Guéret. Son état de santé s’est détérioré.

Ce samedi 7 décembre, un collectif de plusieurs dizaines de citoyens strasbourgeois de confession musulmane s’est rendu sur place pour apporter son soutien à Mohamed Al Ashram et dénoncer cette injustice qui dure depuis quatre ans dans l’indifférence des organisations de défense des droits de l’homme et surtout des associations musulmanes.

“Ce soutien humaniste et citoyen souhaite mettre sur l’espace public le sort d’un homme injustement traité. Mohamed Al Ashram réfugié politique et docteur en pharmacie entame sa troisième semaine de la grève de la faim”, écrit le collectif dans un communiqué publié jeudi 5 décembre. Et de dénoncer Stéphane Bouillon l’ancien préfet qui a signé l’arrêté d’expulsion “Il faut noter que l’ancien préfet qui a signé l’arrêté d’expulsion contre Mr Al Ashram, a été condamné pour diffamation pour avoir accusé un citoyen d’être un terroriste en mai 2015 par le Tribunal Correctionnel de Paris. La juridiction l’avait par ailleurs à 800€ d’amende et 7000€ au titre de dommages et intérêts pour la victime”.

Selon le collectif “aucun élément matériellement constitué n’est présent dans son dossier. Sur de simples assertions anonymes et des documents non signés, sans entête, non datés , provenant des agents de la préfecture, Mr Al Ashram est condamné à perpétuité. L’état d’urgence décrété après les odieux attentats qui ont ensanglanté notre pays, a malencontreusement aussi été l’occasion de notes imprécises et anonymes. Cet anonymat évite également que quiconque ait à endosser la responsabilité des affirmations portées dans ces notes”.

Crédit photo : Raphaël Abdelnour

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