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Les musulmans du Sri Lanka vont-ils devenir les nouveaux Rohingyas de l’île ?

Publié

Il y a 7 ans

6 mars 2018

Par

La Rédaction D&M

Le Sri Lanka a proclamé mardi 6 mars un état d’urgence de dix jours dans tout le pays suite à diverses attaques contre la minorité musulmane qui ont fait au moins deux morts. Cette mesure, une première depuis sept ans, fait suite à l’annonce, la veille, de la mise en place d’un couvre-feu dans la région touristique de Kandy (centre) après la découverte du corps d’un homme de confession musulmane dans les ruines d’un immeuble incendié.

24-year-old Abdul Basith was found dead today after Buddhist extremist mob petrol bombed his home in #Digana, #SriLanka. He rescued his mother, father and sister but he was unable to escape and was burnt alive. #Islamophobia pic.twitter.com/qSIT9S5lO2

— DOAM (@doamuslims) 6 mars 2018

Scenes today in #Kandy, #SriLanka – Buddhist extremist mob attacking mosques and properties belonging to Muslims. pic.twitter.com/KD1hzDWvyi

— DOAM (@doamuslims) 5 mars 2018

Two mosques attacked, Muslims shops and homes were burned by Buddhist extremist mob in #Kandy, #SriLanka. #Islamophobia pic.twitter.com/gJ5ZOvh8UG

— DOAM (@doamuslims) 5 mars 2018

Il y a une semaine déjà, une mosquée et des commerces musulmans ont été attaqués par une foule de 200 personnes à Ampara dans l’est de l’île faisant plusieurs blessés.

Le Sri Lanka connaît une montée de l’extrémisme bouddhiste, attisé par des moines radicaux comme en Birmanie. Les Cinghalais, majoritairement bouddhistes, représentent trois quarts des 21 millions des habitants de l’île. Le Sri Lanka compte environ 10 % de musulmans et environ 18 % de Tamouls, majoritairement hindous.

Mots clés :Islamophobie