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Al-Biruni, mathématicien et brillant astronome

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Né dans la région du Khwarezm dans l’actuel Ouzbekistan (plus de 100 ans après la mort d’Al-Khawarizmi), il passa sa jeunesse à étudier sciences islamiques et profanes, notamment l’astronomie et les mathématiques, en partie sous la tutelle de l’illustre Abu Nasr Mansur à qui l’on doit la “loi des sinus” (trigonométrie). Polyglotte, il maîtrisait le perse, l’arabe, le grec et même le sanskrit.

A l’aube de ses 40 ans, il rédigea son 1er grand ouvrage intitulé “chronologie des anciens peuples” qui traite d’histoire, mais également d’astronomie, d’anthropologie, de mathématiques, …etc. Exilé plus tard en Inde par le sultan Ghaznévide Mahmud, il y écrivit son ouvrage “histoire de l’Inde” tout en perfectionnant ses travaux sur les astrolabes et surtout sur la taille du soleil. De retour chez lui à la mort de Mahmud, il sera très apprécié de l’héritier, le sultan Mas’ud, qui était lui-même féru de sciences. Il lui dédiera même un ouvrage nommé “Canon de Mas’ud”. Ce dernier souhaitant le récompenser par le poid d’un éléphant en pièces d’argent, Al-Biruni refusa en disant “Ce présent m’éloignerait de la science. Jamais je ne troquerai la pérennité de mon savoir scientifique contre l’éclat éphémère du clinquant, car les sages savent que l’argent passe vite, tandis que la science reste.”

Al Biruni phases lune

Les phases de la lune d’après Al-Biruni.

Mais si il est encore une référence pour les scientifiques d’aujourd’hui, c’est parce que ses travaux et théories ont mené à tout un tas de découvertes. Il étudia ce qu’on appellera plus tard la gravité, et à 30 ans il fit des calculs afin de déterminer de façon précise la circonférence de la terre à l’aide des outils de son époque, et émit l’hypothèse de la rotation terrestre sur elle-même et autour du soleil. Puis il entreprit de placer sur la sphère terrestre les lieux connus. Et là, il s’aperçut que cela ne représentait que deux cinquièmes du globe. Peu convaincu par la conjecture d’un gigantesque océan, Al-Biruni en conclut qu’un ou plusieurs autres continents devaient exister. Continents sans doute habités, pensa-t-il, en s’appuyant sur ses données collectées sur les latitudes et les longitudes des lieux connus.

Ses contemporains disaient de lui : “sauf pendant 2 jours de fête chaque année, sa main ne quitte pas la plume, ses yeux ne cessent d’observer ni son esprit de réfléchir”.

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