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Centrafrique – Une mosquée incendiée, des Coran brûlés et des musulmans lynchés

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En moins de deux ans de mandat, le président socialiste et sa clique ont déclaré deux guerres en Afrique. L’une au Mali pour empêcher l’établissement d’un “État islamiste”, la deuxième en Centrafrique pour empêcher – officiellement – des massacres. Soyez-en conscients ! Lorsque la France intervient militairement dans un pays, c’est beaucoup plus pour des raisons économiques ou politiques que pour des raisons humanitaires. Pourquoi donc ils n’interviendraient pas en Syrie ? Ne rêvez pas, le despote de Damas est un laïcard et un farouche opposant aux “islamistes”. Sur ce point, la classe politique française toute entière n’a rien à lui envier.

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Des corps entreposés dans une mosquée de Bangui jeudi dernier

Cette nouvelle guerre déclarée par Hollande, le président le plus impopulaire et le plus incompétent de la Ve République, nous rappelle de sombres souvenirs de sa précédente guerre au Mali. Des hommes lynchés, des musulmans humiliés, leurs biens et commerces pillés et maintenant des mosquées brûlées et des Coran déchirés. Tout cela, au vu et au su du “libérateur” français. Les médias ne semblent guère désapprouver ces exactions. Les images des lynchages tournent en boucle sur les chaînes d’information. Chaque fois que la France entre militairement dans un pays, le résultat est le même : semer la discorde et mettre les uns contre les autres les différents composants ethniques et religieux de ce pays.

Ce mardi 10 décembre, une foule s’en est pris à une mosquée de la capitale Bangui. Des véhicules ont également été incendiés, tandis que des hommes ont entrepris de détruire un mur de la mosquée. Des exemplaires du Coran ont aussi été déchirés et souillés par une foule déchaînée de haine.

Le journaliste français Nicolas Bertrand a assisté en direct à ce déchaînement de violence. “Ils nous ont pillés, on les pille”. Evoquant un “chaos généralisé dans la ville (…) livrée aux pilleurs”, il affirme que les commerces des musulmans sont particulièrement visés et que “l’armée française passe sans intervenir”.

Les musulmans qui représentent environ 15% de la population centrafricaine, constituent toutefois la majeure partie de la Séleka principal mouvement de la rébellion. C’est bien pour cette raison que le gouvernement français s’est empressé d’envoyer ses troupes sur le terrain.

La Rédaction

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