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ÉDITO. “Islam-de-France”, on prend les mêmes (ou presque), et on recommence…

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Le nouveau roi-soleil a donc pris sa décision : c’est au premier semestre 2018 qu’il va poser “les jalons de toute l’organisation de l’islam de France” (on en salive d’avance). Et Macron a annoncé sa liste de conseillers très spéciaux à cet effet : pêle-mêle, le grand rabbin de France Haïm Korsia (non, non, ce n’est pas un canular), l’orientaliste et fou furieux laïcard Gilles Kepel, l’homme qui voit des islamo-gauchistes partout, ou encore l’ex-laquais du régime benaliste Hakim el Karoui, dont Mediapart a révélé récemment qu’il avait conseillé l’ancien dictateur de Tunis jusqu’au dernier jour (et donc 338 morts plus tard)… Et, cerise sur le gâteau, le “philosophe” tunisien Youssef Seddik (photo) dont les positions sont si proches de l’athéisme qu’il a été (très justement, disons-le) qualifié de mécréant et chassé par des foules d’étudiants en colère lors d’une réunion d’Ennahda et à l’université américaine de Jénine – pourtant pas vraiment des hauts-lieux du jihadisme.

Toujours très peu de français, donc, et encore moins de musulmans… Un comble pour le président qui annonçait vouloir “mettre fin aux influences étrangères” et qui se retrouve, comme ses prédécesseurs, à fouiller dans les poubelles de la pire dictature laïque qu’ait connu le Maghreb. Même Tareq Oubrou, ex-futur “mufti de la République” qui parvenait encore, de temps en temps, à simuler un peu d’islâm, a visiblement été écarté. Passons sur le paradoxe du chef d’un État qui fait de la laïcité sa colonne vertébrale déclarant ouvertement sa volonté de réorganiser une religion, l’islâm, de surcroît en compagnie d’un rabbin… Tout, ou presque, a déjà été dit sur ce qui n’est que la continuation de la “politique musulmane” de la République en Algérie coloniale : toujours plus d’humiliation.

Ceux qui rêvaient naïvement d’une nouvelle ère sous le règne de Macron en sont pour les frais. Les quinquennats se suivent, les têtes changent, mais le profond mépris pour les musulmans de France, lui, reste la norme au sommet de l’État…

Ribât

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