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La prière, dernier acte de résistance des musulmans de Lagny à l’islamophobie d’État

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Il y a deux semaines, le tribunal administratif de Melun a refusé de suspendre l’arrêté de fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne comme le réclamaient ses dirigeants.

Déjà en février dernier, soit deux mois après la fermeture par l’État de cette mosquée présentée comme “un foyer d’idéologie radicale”, le Conseil d’État saisi en référé avait refusé de suspendre l’arrêté préfectoral de fermeture. Et en juillet, cette même juridiction avait confirmé la dissolution de trois associations musulmanes qui géraient ce lieu de culte.

Résultat : les 10% des habitants de Lagny de confession musulmane sont privés de mosquée. Aucune solution n’a été trouvée malgré la création d’une nouvelle association (Essalam) avec de nouveaux dirigeants.

Reste que les fidèles qui fréquentaient l’ancienne mosquée refusent de baisser les bras. Depuis le mois de mars ils se réunissent cinq fois par jour pour prier ensemble en plein air, place Marcel-Rivière dans le quartier d’Orly-Parc.

Et ces prières dites de rue ne plaisent pas du tout à la municipalité qui vient de voter à l’unanimité une résolution demandant à l’État d’intervenir pour faire cesser ces prières.

Lagny-sur-Marne restera le symbole de l’humiliation des musulmans de France, les seules victimes de l’état d’urgence qui a suivi les attaques terroristes du 13 novembre. Ces attentats, précisons-le, sont la conséquence directe de la politique étrangère de François Hollande.

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