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Fréjus – Les travaux de la future mosquée ont démarré

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Le lancement des travaux de la mosquée de Fréjus relance la polémique

On ne s’en étonnera pas : David Rachline, candidat FN à la mairie de Fréjus, suit de (très) près le dossier de la mosquée déjà abondamment traité dans ces colonnes.

Et une actualité nouvelle lui fournit aujourd’hui une belle occasion de rebondir sur le sujet : le lancement des travaux de ce projet dont la révélation avait soulevé voici quelques semaines, une vive polémique.

Petit rappel… L’association El-Fath avait bénéficié, en avril 2011, d’un permis de construire délivré par la municipalité, puis d’un permis rectificatif obtenu en août dernier.

Jusque-là, rien que de très banal… Sauf que l’ampleur de la construction est rapidement apparue comme exagérée aux yeux de plusieurs prétendants au trône municipal.

C’est que, à la louche, le futur lieu de culte de La Gabelle pourrait accueillir, dit-on, quelque 2000 personnes. Un chiffre qui a toujours été contesté par les responsables d’El-Fath. Mais que les détracteurs ont posé comme une réalité avérée.

Georges Ginesta, dans la foulée, a mis les pieds dans le plat en déposant devant le tribunal administratif de Toulon, une « requête pour excès de pouvoir », au motif que l’émergence d’une mosquée d’envergure risquerait de nuire à la qualité de vie de ses propres administrés.

A ce jour, ce recours n’a toujours pas été instruit.

Les garages dans lesquels priaient les musulmans démolis

Et dans ce feuilleton à rebondissements, voilà donc qu’un nouvel épisode est en train de s’écrire.

Les garages jusque-là dévolus à la prière des musulmans viennent d’être démolis et, pour les remplacer temporairement, un chapiteau a été dressé sur le site.

Aucun doute, c’est bien le signe que le chantier a démarré.

Un vrai scandale pour David Rachline qui demande à la Ville «de clarifier immédiatement la situation» et, plus fermement, réclame «l’arrêt immédiat des travaux et l’organisation d’un référendum municipal pour connaître l’avis des Fréjusiens.»

Pour Ginesta le permis est caduc

De l’autre côté du Pédégal, le maire de Saint-Raphaël s’offusque lui aussi de l’activité sur place des pelleteuses.

«Je m’en étonne,glisse-t-il contrarié,puisque le permis est caduc. Et l’avenant qui date du mois d’août 2013 n’a aucune légalité vu qu’il est posé sur ce permis. La mairie de Fréjus doit donc agir et interdire le chantier. J’attends qu’elle le fasse.»

Question donc : le permis initial accordé le 8 avril 2011 sous la signature d’Elie Brun est-il encore valable, sachant que les travaux doivent être entrepris dans les deux années qui suivent sa délivrance?

Pour la mairie de Fréjus, cela ne fait aucun doute…

Et Francis Tosi, le premier adjoint, l’atteste sans ambages : «Les opposants d’Elie Brun parlent, sans preuve, de caducité. Celle-ci serait fondée sur l’absence de commencement de travaux dans les deux ans à partir de la notification du permis originel. Or, il faut savoir que l’association El-Fath a demandé à un huissier de constater le début de ces travaux. Ce que celui-ci a fait, dans un procès-verbal en date du… 5 avril 2013.

L’avocat de la ville de Saint-Raphaël a d’ailleurs été informé officiellement par lettre recommandée de la présence de ce constat qui vient apporter la preuve que ces allégations sont fausses. Mais, apparemment, la polémique est plus porteuse que la vérité.»

Une chose est sûre : le débat autour de la mosquée de Fréjus n’est pas près de s’éteindre.

Le sujet, pour les candidats aux municipales, reste l’un des enjeux majeurs de la campagne. Dont on reparlera forcément.

Source : varmatin.com

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