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Un imam limogé par sa mosquée à la demande de Darmanin pour avoir… parlé de pudeur

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Imam Mehdi Gennevilliers

L’affaire faire grand bruit en ce moment sur les réseaux sociaux et scandalise la communauté musulmane de l’hexagone. Nous apprenons ce jeudi à la suite d’un article du Parisien, d’ailleurs truffé d’approximations, que les autorités préfectorales ont convoqué le 8 juillet le responsable de la mosquée Ennour de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour demander le limogeage d’un imam à la suite d’un prêche jugé “sexiste” et “contraire à l’égalité hommes-femmes” par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. La mosquée de Gennevilliers, l’une des plus importantes d’Île-de-France s’est aussitôt exécutée en écartant l’imam et en supprimant l’ensemble de ses vidéos postées sur ses différents réseaux (Youtube, Facebook).

Le prêche en question date du 6 juin dernier et délivré par l’imam et conférencier Mehdi Bouzid. “Voilà la partie incriminée. Je m’adresse aux musulmanes et non aux femmes en général. Les propos ne sont pas sexistes car les hommes aussi en prennent pour leur grade. Je parle de choix libre dans la pratique religieuse”, a répliqué l’imam dans un tweet qui a déclenché une avalanche de soutiens de la part de simples internautes mais aussi d’imams et prédicateurs connus, accusant Darmanin de s’immiscer dans le contenu des prêches des imams.

“C’est tout de même incroyable. C’est UNE minute, une phrase dans un prêche de près de 30 minutes et l’on ne retient que ça. Ce prêche parle des vendeurs de drogues, de prostitution, de voleurs, de ceux qui prônent la criminalité et l’on ne retient que ça !? “, s’est scandalisé l’imam très populaire sur les réseaux sociaux.

DES SANCTIONS QUI EN ANNONCENT D’AUTRES

Cette affaire intervient un peu plus d’une semaine après qu’une association musulmane de la Seine-Saint-Denis ait été sanctionnée par le préfet. L’Association des Musulmans de Noisy-le-Grand s’est vue en effet confisquer son caractère cultuel sur décision du préfet pour « trouble à l’ordre public ». Ce dernier reprochait à Enis Chabchoub, président de cette association qui gère une des mosquée de Noisy-le-Grand, des posts Facebook en soutien à l’ONG humanitaire et de défense des droits Barakacity avant sa dissolution par le gouvernement le 28 octobre 2020.

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