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Huawei complice de la répression des Ouïghours

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Huawei complice de la répression des Ouïghours

Selon un rapport publié jeudi par L’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), la société mère du TikTok, ByteDance “collaborait avec les bureaux de la sécurité publique à travers la Chine, y compris dans le Xinjiang, où elle joue un rôle actif dans la diffusion de la propagande du parti-État”. Le rapport mentionne également le géant chinois des technologies Huawei qui travaille “de manière extensive” dans le Xinjiang (Turkestan Oriental occupé) et directement avec les bureaux de la sécurité publique du gouvernement chinois dans la région. Huawei avait accepté de créer un laboratoire d’innovation “pour une industrie de la sécurité intelligente” dans la capitale Urumqi.

Ce rapport fait suite à la fuite d’une cache de documents hautement confidentiels du gouvernement chinois (China Cables) révélés par un Consortium International de Journalistes d’Investigation (CIJI).

“Dans le Xinjiang, toutes les entreprises de télécommunications, de médias sociaux et celles fabriquant des caméras – constituent un écosystème qui permet cette détention massive, ces violations flagrantes des droits de l’homme qui se produisent à grande échelle”, a déclaré Vicky Xiuzhong Xu, co-auteure de ce rapport.

La révélation de ces documents a mis en lumière un système de répression dans cette région à majorité musulmane, notamment dans les camps où sont internés près de trois millions de musulmans essentiellement de l’ethnie ouïghoure. Privés de leurs droits les plus élémentaires, les hommes et les femmes qui sont internés dans ces camps subissent torture physique et psychologique et sont forcés de manger du porc, de boire de l’alcool et de renier leur foi. Ceux qui sortent vivants de ces camps sont complètement transformés. Dans cette région stratégique et riche en ressources naturelles, les autorités détruisent massivement les mosquées, celles encore debout sont partiellement détruites pour effacer tout symbole de l’islam (dômes et minarets), les commerces musulmans et les restaurants halal sont forcés de retirer toute inscription faisant référence à la religion musulmane.

Crédit photo : AFP

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