Éditoriaux
ÉDITO. Réformer l’Islam ou cesser de bombarder l’Irak et la Syrie
Jamais la France n’a été autant touchée par les attentats que sous le quinquennat de François Hollande. Depuis mai 2012 en effet, il y a eu plus de 230 morts conséquence de plusieurs attentats revendiqués pour la plupart par l’organisation dite “État Islamique”. A chaque revendication, l’organisation justifie ses massacres par l’implication de la France dans les frappes de la coalition occidentale visant les parties de l’Irak et la Syrie sous son contrôle.
Rappelons que la France est en guerre contre l’EI depuis le 20 septembre 2014, date à laquelle le gouvernement français lançait son opération Chammal. Avant cette date, aucun attentat signé par cette organisation n’a eu lieu sur le sol français. C’est important de le préciser.
A chaque attentat tuant des civils sans distinction aucune : les médias, les politiques, les journalistes et même le gouvernement (premier responsable de ces massacres pour avoir impliqué la France dans un conflit confessionnelle en Irak et en Syrie) pointent du doigt directement les musulmans de France, les accusant d’être responsables de la radicalisation d’une partie de leur jeunesse, à travers leurs mosquées notamment.
D’ailleurs, une dizaine d’entre elles ont été fermées par les autorités depuis l’instauration de l’état d’urgence le 13 novembre 2015.
Au point que le premier ministre Manuel Valls a menacé fin juillet dans une tribune dans le JDD, les musulmans de ne plus pouvoir exercer librement leur religion s’ils ne coopéraient pas.
“Si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir le libre exercice du culte”, avait-il martelé.
Pourtant, les responsables musulmans ne cessent de se justifier après chaque attentat comme s’ils étaient responsables d’actes d’une organisation transcontinentale, non reconnue par l’immense majorité des musulmans du monde entier, et dont le pouvoir s’est instauré par la force en Irak, en Syrie et ailleurs.
En revanche, il est important de signaler que le président de la République François Hollande a été élu dans les urnes par une majorité de français, et c’est bien lui qui a engagé la France dans les bombardements en Syrie et en Irak, tuant au passage des centaines de civils : des femmes et des enfants exactement comme au Bataclan ou encore sur la Promenade des Anglais. N’ont-ils pas la même valeur ces civils ?
Après l’attaque de Nice qui a fait 84 morts, la France a annoncé qu’elle allait renforcer ses raids en Syrie et… https://t.co/qcrQzTpK3K
— Dômes & Minarets (@domes_minarets) 19 juillet 2016
Que les Français tous ensemble descendent enfin dans les rues afin d’exiger la fin des opérations en Irak et en Syrie ! Voici donc l’unique solution pour mettre fin au terrorisme. Mais chutt ! Les journalistes et les politiques vous diront surtout pas, surtout “ne pas céder aux terroristes”, quitte à ce qu’à l’avenir, il y aura encore des morts et des morts.