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#RememberRabaa. Le jour où le maréchal Al-Sissi tua 2.000 personnes

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Deuxième anniversaire du massacre de la place Rabia-El-Adaouïa au Caire. Un article contre l’oubli pendant que certains se réfugient dans leur silence contre l’injustice, par pure idéologie. Il y a deux ans jour pour jour le 14 août 2013, débuta le pire massacre de l’histoire moderne de l’Egypte qui durera jusqu’au 16 août. Ordre est donné ce jour aux manifestants Pro Morsi qui campaient depuis le putsch du 3 juillet, sur deux places fortes de la capitale Le Caire, de se disperser.

Le refus de ces derniers de se plier aux ordres d’un pouvoir putschiste a provoqué l’ire de celui-ci qui ordonna alors l’utilisation de la force armée pour déloger les manifestants. Le bilan est impressionnant : des centaines de morts (allant de 700 selon les autorités officielles jusqu’à plus de 2100 selon les associations des droits de l’Homme) et des milliers de blessés, la mosquée Rabia-El-Adaouïa est complètement brûlée. Du sang, des larmes et des cris mais le monde est sourd.

Depuis ce massacre, des milliers d’égyptiens refusant la dictature ont été emprisonnés. Les condamnations à mort se comptent par milliers, un record dans l’histoire de ce pays devenu la risée du monde libre.

Depuis ce massacre, François Hollande le socialiste guerrier, a déroulé le tapis rouge au despote fasciste Abdel Fattah al-Sissi pour lui vendre des rafales, qui serviront à écraser toute révolte dans l’avenir.

Depuis ce massacre, Marine Le Pen a visité le Caire pour y rencontrer l’imam des putschistes, Ahmed el-Tayeb et vanter les mérites d’un pouvoir sans “islamistes”.

Que périssent les injustes et oppresseurs, Al-Sissi et ses acolytes !

(Ne crois surtout pas que Dieu soit inattentif aux agissements des injustes. Il ne fait que reporter leur châtiment au jour où les regards seront figés d’épouvante, où les damnés seront pris de panique, la tête levée au ciel, les yeux hagards et les cœurs vides ! Avertis donc les hommes du jour où ils seront en face du châtiment et où les injustes diront : «Seigneur, accorde-nous un court délai pour que nous répondions à Ton appel et suivions les prophètes.» – «Quoi ! Ne juriez-vous pas autrefois, leur sera-t-il répondu, qu’il n’y aurait jamais pour vous de transfert hors de vos tombes? Pourtant, vous avez habité sur les lieux mêmes qu’avaient occupés ceux qui s’étaient fait du tort à eux-mêmes ! Vous n’étiez donc pas sans savoir comment Nous les avions traités, outre les multiples exemples que Nous n’avions cessé de vous prodiguer !» Certes, ils ont ourdi des complots. Mais leurs complots n’échappent pas à Dieu, fussent-ils de taille à déplacer les montagnes). (Sourate Abraham, versets 42-46)

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