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Montpellier : une gestion contestée à la mosquée du Petit-Bard

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La demande de désignation d’un administrateur ad hoc déposée. Et une enquête est ouverte par la police.

Régulièrement confrontée à des tensions internes depuis son ouverture en 1997, la direction de la mosquée du Petit-Bard pourrait se retrouver face à une nouvelle tempête, judiciaire cette fois. Ce mardi, le tribunal de grande instance devait se pencher sur la demande de désignation d’un administrateur ad hoc pour la gestion du lieu de culte. Une démarche entreprise par trois anciens membres de l’association de gestion contre l’actuel responsable principal, Tahar Nedromi, qui a succédé à son père en 2011. L’examen du dossier a été reporté au mois d’octobre, l’avocat de l’association de gestion n’ayant été désigné que la semaine dernière.

Héritage opaque

Ce nouveau délai a contrarié les demandeurs mais n’entame pas pour autant leur volonté d’obtenir la mise à l’écart de Tahar Nedromi, considéré comme l’héritier d’un mode de gestion opaque mis en place sous Georges Frêche et perpétué depuis.”Ce n’est pas la première tentative de déstabilisation. C’est une manœuvre”, dénonce, de son côté, le responsable mis en cause. “S’il y avait 3000 fidèles derrière eux, je me serais dit qu’il y a un problème. Ils ont essayé de mobiliser la mosquée mais n’ont pas réussi”, assure-t-il. Sur le fond du dossier, ses contradicteurs, Houari Benomari et Samir Barka notamment, dénoncent les conditions ayant précédé la signature d’un bail emphytéotique entre l’association de gestion du lieu de culte et la mairie, propriétaire du bâtiment. La validité de certains procès-verbaux d’assemblées générales est contestée et une plainte pour faux et usage de faux a été déposée auprès du parquet en février 2014. Celle-ci fait actuellement l’objet d’une enquête préliminaire réalisée par la police.

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