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Tourcoing : un accord pour la construction d’une mosquée au Pont Rompu annoncé

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Le maire de Tourcoing a annoncé, hier, notamment via twitter, du nouveau concernant un sujet sensible : le projet de construction d’une nouvelle mosquée à Tourcoing. « Pas de Mosquée rue de Roncq aux Phalempins mais, comme prévu, au Pont Rompu.

Attaché à ce « gazouillis » : un courrier. La lettre que Gérald Darmanin a envoyée aux habitants du quartier des Phalempins le 1er septembre dernier et dans laquelle il met un point d’honneur à répondre aux craintes des riverains concernant la construction d’un lieu de culte dans leur quartier. Une idée initiée par l’association Essor, qui, depuis 2012, traîne dans ses cartons un projet de construction de mosquée à Tourcoing. L’association ayant d’abord refusé un terrain au Pont Rompu, proposé par l’ancienne municipalité pour la construction de sa mosquée, expliquant qu’il était « marécageux » (notre édition du 20 juillet), elle a un temps évoqué l’idée de construire le lieu de culte dans des locaux qu’elle venait d’acquérir, au 165 rue de Roncq. Des riverains de l’endroit, à la lisière des Phalempins, ont rapidement fait savoir au maire qu’ils craignaient une telle construction, en terme de circulation et de stationnement. Le maire s’est posé en médiateur sur la question.

Derrière la maison des services

Et il annonce donc qu’un terrain d’entente a été trouvé avec l’association Essor. Pour cela, « nous avons mené de très nombreuses réunions avec les habitants des Phalempins, avec l’association elle-même », confirme-t-il. Des négociations qui ont abouti à l’abandon, par l’association, du projet de mosquée rue de Roncq. « J’ai proposé à l’association de se porter acquéreur, au prix du marché, d’un terrain municipal situé derrière la maison des services dans le quartier du Pont Rompu », écrit encore le maire dans sa lettre destinée aux habitants. « C’est un terrain qui a un parking, nous explique-t-il. Il n’est pas proche des habitations, qui, pour le cas de la rue de Roncq, auraient pu être gênées par l’affluence de la prière du vendredi. »

De son côté, Rafik Zane, président de l’association Essor, qui affirme avoir récolté « pas mal de dons » pour la construction de ce lieu de culte, se dit « ravi ». « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la municipalité, dit-il. Et nous avons bien compris que le choix de la rue de Roncq ne pouvait pas se concrétiser. Aujourd’hui, nous avons enfin le sentiment que ça va aboutir au Pont Rompu, et ça peut aller très vite. »

Prochaine échéance : le conseil municipal du 20 septembre, pour officialiser l’accord.

Source : nordeclair.fr

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