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Champforgeuil (71) : une mosquée détruite par un incendie d’origine inconnue
Agitation et émotion ce dimanche soir, rue de la Levée du Canal à Champforgeuil. Vers 21 h 50, les pompiers ont été prévenus qu’un incendie avait démarré dans la salle de prière de l’association culturelle turque de la commune. Près d’une vingtaine de pompiers ont été mobilisés et ont travaillé simultanément à l’extinction des flammes et à la protection du reste du bâtiment d’environ 150 mètres carrés au total. Les lieux étaient vides lorsque le feu s’est déclaré, et aucune victime n’était à déclarer. Mais les flammes ont totalement ravagé la salle de prière, dont le toit n’est plus qu’un souvenir. Elles ont heureusement pu être contenues avant d’endommager tout le reste du bâtiment.
La police était également sur place car une enquête devra déterminer les causes du sinistre. Étaient présents l’officier de service de commandement de nuit, l’officier de police judiciaire du quart nuit, la brigade de nuit ainsi que la brigade anticriminalité. Alors que les opérations se terminaient pour les pompiers, les techniciens de l’identification criminelle étaient attendus. Le maire de Champforgeuil s’est aussi rendus sur les lieux.
C’est un coup dur pour cette association propriétaire des lieux depuis 1989. « C’est beaucoup de travail détruit, confiait un membre de l’association. Beaucoup de monde avait travaillé à sa rénovation ».
« Heureusement, il n’y a pas de victime, mais nous sommes inquiets car nous ne savons pas où les prières auront lieu désormais », expliquait Cengiz Zinkal, vice-président de l’association depuis le mois de janvier. L’association compte environ 110 adhérents, « mais lors des prières, nous pouvons accueillir 200 ou 250 personnes », précise Cengiz Zinkal.
L’imam de la mosquée était absent au moment des faits. Il avait quitté la salle aux environs de 18 h 30, précise le vice-président. Voisins et adhérents étaient nombreux sur les lieux du drame dimanche soir. D’après les premiers éléments, le feu aurait démarré dans la salle de prière elle-même. L’enquête doit désormais établir si son origine est accidentelle ou criminelle. Mais les quelques fidèles interrogés ne se sentaient pas menacer ces derniers temps.
Source : lejsl.com