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Les Mots de Khalid

Ô Mohammad, sceau des prophètes, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur toi

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Je t’écris avec la fierté d’un croyant, un homme qui aime parler de toi à tous les temps. J’ai trop gardé le silence pour taire encore plus longtemps mon angoisse. J’ai écrit ma vie, celle que tu nous as laissée celle qui porte le parfum sublime de tes mots. Des mots qui ont complété ceux de mon Créateur. J’ai allumé la lumière pour laisser mes mots sous ma plume. L’histoire a démontré que tu avais raison, la fin est encore plus proche, la terre est encore plus vaste qu’elle l’avait été dans ta mémoire, l’Islam est devenu la première religion, ton nom est le plus répandu au monde. Je suis heureux de suivre, sur le fil de ta tradition, ces gestes montrés et démontrés, ces mots qui m’ont permis d’être meilleur.

Mon cœur, allégé, est devenu un havre de paix, je laisse le Coran envahir mon corps, mon âme n’en est que plus heureuse. Je prononce ton nom plusieurs fois dans la journée et à chaque fois mon esprit décortique chaque lettre pour ressentir le poids de ton existence. Je reste debout devant mes déboires, mais grâce à ton message, je sais me prosterner devant l’Éternel. Je n’ai qu’une vie, une envie… être meilleur dans mon quotidien.

À toi Mohammad, je fais le vœu de te rejoindre, de te copier, d’avoir ce mérite qui est donné à tout musulman. Je rêve éveillé depuis que l’Islam habite mon présent, je rêve de fouler tes pas, d’avoir une foi inébranlable. Mon prophète, je tenais aussi à te dire que tes compagnons ont fait un travail remarquable. Mon prophète, sache qu’Abu Bark était un khalife remarquable, Omar nous a enseigné la rigueur, Othman la douceur et Ali nous a rappelés à l’essentiel. Il n’y a point de doute dans ton message, mais une évidence de la Miséricorde d’Allah. Tant de mots que je voudrais t’écrire, tant de larmes versées car aujourd’hui l’Homme a oublié ta sagesse, l’Islam est combattu dans le monde. Pourtant, elle reste l’évidence même. Je vois nos frères et sœurs que l’on brutalise parce qu’ils sont musulmans, je vois nos frères qui remplissent leurs panses sans penser à panser les douleurs de leurs frères. Rien ne passe, leurs larmes laissent une trace, nos frères tombent dans une impasse. Que reste-t-il de ton dernier sermon?

Je pleure, ô mon prophète, je pleure de ne plus savoir comment aider notre Oumma à se libérer de son sommeil, de sa peur, de cette douleur qui n’a plus de couleur. Certains ont trop de rancœur pour tenter d’être meilleur. J’ai trop honte de poser ces mots car je voulais t’annoncer que de bonnes nouvelles mais je ne saurais te mentir, je ne saurais te cacher quelques faits qui envahissent notre présent.

Mon prophète, j’ai tant de choses à te dire, j’aurais aimé vivre au temps où tu guérissais n’importe quel mal, ta présence aurait suffi pour soulager l’âme d’un homme. J’aurais subi n’importe quelle douleur pourvu que ton message vive à nos côtés. Je n’oserais dire que tu es parti trop tôt car Allah est Omniscient.

Mon prophète, je ne sais pourquoi mes doigts ne cessent de frapper le clavier comme s’ils étaient à tes pieds, comme si la mort allait emporter mon âme, j’ai les murs porteurs de ma foi qui tiennent encore mais les fondations sont mises à rude épreuve.

Ah Mohammad, toi qu’Allah a choisi comme Miséricorde pour ce monde, je voulais te dire merci pour tout ce que tu as fait à l’humanité, toi qui as souffert sur ton lit de mort et malgré ce mal, tu as guidé la prière jusqu’à ce que ton corps ne puisse plus te porter.

Mon cher prophète, grâce à toi j’ai appris à vivre heureux, à espérer m’en aller avec l’Islam pour drap. Il n’y a pas de mots qui puissent être plus sincères ô mon prophète, pour tout ce que tu as fait au monde, à la Oumma, ma famille, mes parents, mes enfants, je te dis encore merci.

Je te prie de bien vouloir croire, Mohammad, sceau des prophètes, en l’assurance de mes respectueuses et honorables salutations.

Auteur, poète et rédacteur en chef d'Upper-Mag Auteur de "Photophore" / co-auteur de "Vivre l'épreuve"

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