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Il y a quatre ans, le coup d’État militaire en Égypte

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Il y a 4 ans jour pour jour, le 3 juillet 2013, le président égyptien Mohammed Morsi était déposé par un coup d’état militaire mené par le tristement célèbre Abdel Fattah al-Sissi, ministre de la défense et chef des armées, après plusieurs jours de manifestations.

Dans la foulée, une terrible répression s’abat sur le pays du Nil : des milliers de militants ou simples sympathisants de la confrérie des Frères Musulmans, d’imâms ou de journalistes sont arrêtés et détenus dans les prisons militaires, tandis que les massacres de manifestants pacifiques s’enchaînent alors que les opposants au coup d’État s’emparent des rues. Après six semaines de sit-ins, Sissi décide d’en finir : la place Rabi’aa, centre névralgique de la contestation, est assaillie par l’armée le 14 août. La mosquée de la place est brûlée, et au soir, plus de 2000 cadavres jonchent les rues environnantes, dans ce qui restera comme le plus grand massacre de l’histoire contemporaine du pays.

Derrière le coup d’État : l’Arabie saoudite et surtout les Émirats Arabes Unis, grands argentiers de la “contre-révolution” qui s’abat deux ans après le Printemps arabe sur les pouvoirs issus des Frères Musulmans, tandis que “pseudo-salafis” autant que “pseudo-soufis” d’al-Azhar, dans un bel unanimisme, ont rivalisé d’ardeur pour justifier et encourager les massacres de manifestants qualifiés de “khawarij”, à l’image de Raslan et Alî Gomaa. Quant à l’Occident, malgré de timides protestations au début des événements, il se rangera vite – et la France en tête – du côté du nouveau maître du Caire, confirmant “l’exception démocratique” que constitue “l’islâm politique” – même ultra-édulcoré comme dans ce cas…

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