VIDÉO. Des milices madkhalistes dans les rangs du putschiste Haftar en Libye

Depuis plusieurs mois, la Libye est déchirée par les combats que se livrent d’une part les forces du général Haftar soutenu par l’Egypte et les pays du Golfe, et les “islamistes” qui rassemblent les différentes milices qui ont renversé Kadhafi en 2011. Haftar est devenu en quelque sorte le Sissi de la Libye. D’ailleurs, l’aviation égyptienne a participé à plusieurs reprises à des bombardements visant les positions islamistes. Les Emirats Arabes Unis, en guerre contre les “Frères Musulmans” ont eux aussi prêté main forte à ce général made in USA.

Des attaques qui font des centaines de morts comme en mai dernier où les miliciens anti islamistes ont attaqué Benghazi faisant plus de 79 morts et 140 blessés. Et à peine deux jours plus tard, c’est le siège du Congrès Général National (l’équivalent de l’Assemblée Nationale), la plus haute autorité politique du pays, qui a été pris d’assaut par des milices de Zenten, alliées au général.

Comme lors du putsh militaire en Egypte, les pseudo salafis ont choisi leur camps, le camps de la Fitna et l’anti Charia.

Dans une vidéo récemment publiée sur internet, on y voit des miliciens encadrés par des “barbus” crier des slogans hostiles aux Frères Musulmans et aux “takfiris”. Selon ces mêmes sources, il s’agit d’un camps d’entraînement situé tout près de la frontière avec l’Egypte et rassemblant les partisans de ce courant, qui pourtant s’oppose à toute rébellion contre les gouverneurs musulmans … Comprenez, seulement lorsqu’ils ne présentent pas une menace pour la stabilité du pouvoir saoudien !

Un autre extrait audio est diffusé par une chaîne satellitaire où l’on entend Cheikh Rabi’ al-Madkhali apporter son soutien au général Haftar, l’appelant à “arrêter les têtes dirigeantes des Frères Musulmans libyens comme l’a fait Sissi en Egypte“. L’Arabie Saoudite a en grande partie, contribué au financement du putsch militaire en Egypte contre le premier président civil de l’histoire de ce pays. Un massacre atroce avait suivi ce putsch (au moins 1.500 morts en une seule journée).

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La Rédaction D&M