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Manduel : le père d’une victime de Merah fait stopper le projet d’une mosquée

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Il aura suffit de la protestation d’Albert Chennouf-Meyer, père d’un soldat tué par Merah, pour que le projet de construction d’une mosquée soit stoppé. Jean-Jacques Granat, maire UMP de Manduel (Gard) vient de faire part de sa décision portant action en justice en vue de l’annulation de vente d’un terrain sis 90 chemin de la Treille à une association musulmane qui projetait d’y bâtir un lieu de culte musulman. Ce terrain est situé à quelques mètres du domicile du plaignant.

Projet de mosquée à Manduel stoppé

Une “provocation” selon le père du militaire dont le compte Twitter ne laisse pas grand doute à ses intentions islamophobes. «À titre personnel, je vis très mal la chose ayant perdu mon fils, assassiné par un terroriste se réclamant de l’islam» explique-t-il à Midi Libre. Remarquez au passage l’amalgame fait entre “terroriste” et “islam”. «Vous comprendrez que lorsque j’apprends qu’une mosquée pourrait se construire en face de mon domicile, je le vive comme une provocation.»

Pas sûr que son argument convainque grand monde. Après “l’argument” de la provocation, Mr. Chennouf évoque la “légalité” du projet. «Car le propriétaire du terrain a agi un peu vite en besogne en annonçant un permis de construire délivré le 25 août. En réalité, il s’agit du dépôt de la demande de permis en mairie », explique Albert Chennouf-Meyer.

Une association a d’ailleurs été vite créée regroupant plusieurs riverains sans doute excités par Mr. Chennouf. «Nous avons créé l’association La Treille paisible lundi 15 septembre en préfecture. Le projet prévoit la construction de ce lieu de culte chemin de la Treille. Et “paisible”, car notre lotissement l’est et doit le rester !». En d’autres mots, le quartier ne peut être paisible avec la présence de fidèles musulmans.

Cette affaire résume à elle seule l’humiliation dont sont victimes les musulmans de France. Ils ont beau à crier “not in my name” (pas en mon nom), ils seront toujours considérés comme des terroristes potentiels, sinon des fidèles d’une religion qu’elles considèrent comme “violente”.

La Rédaction D&M

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